10 mythes et idées reçues sur les freelances !

idées reçues sur les freelances

Le freelancing attire de plus en plus de personnes en quête de liberté et de flexibilité. Pourtant, ce mode de travail est encore entouré de nombreux clichés. Entre ceux qui pensent que les freelances travaillent en pyjama toute la journée, qu’ils sont toujours en vacances ou qu’ils ne font rien de « sérieux », les idées reçues sur les freelances ont la vie dure ! Dans cet article, je démonte 10 mythes tenaces sur ce statut qui fait rêver… mais qui demande bien plus de rigueur et de polyvalence qu’on ne le croit.

Les freelances sont tout le temps en vacances

Alors là, pas du tout ! L’idée que les freelances sont tout le temps en vacances est très loin de la réalité. Prendre des vacances est possible, mais ça nécessite de les prévoir bien en avance car nous n’avons pas de congés payés. En effet, chaque jour sans travail est un jour sans revenu. Il faut donc gérer ses finances avec précaution et souvent travailler plus avant de partir. La solution ? Devenir nomade, comme moi ! Au moins, on change d’environnement tous les mois ou presque… et on a l’impression d’être tout le temps en vacances.

Ils restent en pyjama toute la journée

Oui… et non ! Tout dépend des habitudes de chacun. Certains freelances aiment s’habiller comme s’ils allaient au bureau pour se mettre dans une dynamique de travail, tandis que d’autres profitent de leur statut pour travailler confortablement. Mais attention aux visioconférences surprises : mieux vaut éviter la mauvaise surprise de se lever en plein « Zoom » et révéler un bas de pyjama à motifs licorne ! Et pour les parents freelances, il y a aussi les interruptions imprévues des enfants, ce qui ajoute une autre dimension au travail freelance. De mon côté, je n’aime pas travailler en pyjama, mais ma fille aînée adore. Dans tous les cas, nous sommes souvent pieds nus ou en pantoufles 😉

Le freelancing n’est pas un vrai travail

Beaucoup de personnes pensent que devenir freelance n’est qu’une étape temporaire avant un « vrai » emploi. Pourtant, c’est un véritable choix de carrière durable ! Les freelances développent leurs compétences, gèrent leur entreprise et peuvent atteindre des revenus supérieurs à ceux des salariés. La différence ? Ils doivent eux-mêmes gérer leur comptabilité, leur prospection et leur planification. C’est un métier à part entière qui demande de l’organisation et un esprit entrepreneurial !

Les freelances bossent quand ils le veulent

Oui, mais avec des limites ! Certes, nous avons la liberté de choisir nos horaires, mais en réalité, nous devons surtout nous adapter aux clients et aux délais imposés. Travailler la nuit ou à des horaires atypiques est possible, mais il faut respecter les échéances. Sans une bonne organisation, il est facile de se retrouver submergé par des missions de dernière minute. De mon côté, en tant que formatrice en rédaction web, blogueuse et autrice de romans… c’est plutôt tranquille comme rythme (pas de réunions, seulement des textes à rédiger). Je choisis donc mes horaires de travail au jour le jour !

Ils travaillent moins que les salariés

Absolument faux ! Si l’on prend en compte le démarchage de clients, le côté administratif, les tâches de travail en elles-mêmes, la création de nouveaux projets, les réponses aux messages privés et mails… on est loin des 35 heures ! MAIS on le fait toujours avec passion (sinon, à quoi bon continuer ?).

Tout le monde peut devenir freelance

En théorie, oui, mais en pratique, il faut aimer apprendre en permanence. Entre la reconversion nécessaire au début, les nouvelles tendances à connaître et les outils à maîtriser… devenir freelance, c’est signer pour une formation continue jusqu’à la retraite ! (Et c’est ça qui est chouette si on est avide d’apprentissages).

Être freelance, c’est ne pas avoir de patron

Vrai et faux ! Les freelances n’ont pas de supérieur hiérarchique, mais ils ont des clients… qui peuvent être tout aussi exigeants. Chaque projet implique des consignes, des deadlines et parfois des imprévus qui rappellent qu’un freelance doit rendre des comptes. En réalité, un freelance a souvent plusieurs « clients-patrons » en même temps, chacun avec ses propres attentes, urgences et exigences particulières. Certains clients demandent des ajustements de dernière minute, d’autres s’attendent à une disponibilité immédiate et il faut souvent jongler entre plusieurs missions à la fois. Bref, pas de patron unique, mais une multitude de relations professionnelles à gérer avec diplomatie 😉

Ils travaillent dans des coworking

Oui, parfois ! Les espaces de coworking offrent un cadre plus structuré, mais cela ne convient pas à tout le monde. Certains freelances apprécient l’ambiance dynamique et les opportunités de networking, tandis que d’autres préfèrent le calme de leur domicile ou d’un café tranquille. Quant aux parents freelances qui ont leurs enfants en instruction en famille, c’est impossible à moins de trouver un coworking avec une aire de jeux et des animateurs (Tiens, futur concept à créer !). De plus, les coûts d’un abonnement dans un espace de coworking peuvent peser sur le budget, surtout en début d’activité. En vrai, j’ai déjà tenté le coworking… mais j’ai passé plus de temps à papoter qu’à travailler ! Cela peut aussi en effet devenir un piège si l’on est sociable, car ces espaces sont souvent remplis d’autres freelances qui aiment échanger et partager leurs expériences.

Le freelance peut travailler sur une plage paradisiaque

Théoriquement, oui ! En pratique, le soleil sur l’écran d’ordinateur, le wifi intermittent et le besoin de prises électriques transforment vite la plage en cauchemar. Et ne parlons pas du sable dans le clavier ! Sans oublier les distractions : le bruit des vagues, l’envie irrésistible de plonger dans l’eau et les touristes curieux qui viennent jeter un œil par-dessus l’épaule. Au final, le rêve s’efface vite devant la réalité logistique. Mais s’il y a un joli café pas loin, c’est possible. Ainsi, on peut conjuguer travail et évasion… avec un minimum d’organisation !

Être freelance, c’est la liberté totale

Perso, je pense que oui car on peut choisir nos projets ! MAIS nous avons quand même nos fameuses deadlines et nous dépendons aussi des tâches à faire… qui s’accumulent tout le temps. Devenir freelance, c’est donc accepter d’avoir une to-do liste à rallonge dont on ne voit jamais le bout ! Contrairement à un emploi salarié où les horaires et les tâches sont souvent cadrés, le freelance doit gérer lui-même son emploi du temps, ce qui peut rapidement devenir une source de stress. Et puis, il y a cette tentation constante de travailler « juste un peu plus » en soirée ou le week-end, car après tout, chaque heure compte pour son activité. La vraie liberté du freelance réside donc davantage dans le choix de ses projets et de son organisation, que dans une absence totale de contraintes !

Les idées reçues sur les freelances sont nombreuses et bien souvent éloignées de la réalité. Être freelance, c’est avant tout faire preuve d’autodiscipline et de créativité pour construire une activité pérenne. Il faut être également passionné par notre activité professionnelle. Alors, si cette aventure vous tente, mieux vaut en connaître les coulisses avant de vous lancer ! Et vous pouvez participer au quiz des métiers nomades dans ma nomadothèque, si la vie de freelance autour du monde vous intéresse 🙂

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