La belle ville de Copenhague et le musée des bateaux vikings

Pour terminer notre séjour au Danemark, nous partons visiter la capitale, Copenhague. Puis quelques jours plus tard, le musée des bateaux viking, à Roskilde. Ces derniers jours sont pluvieux, alors nous profitons une dernière fois de notre chaleureuse maison danoise !

Une journée à Copenhague

Pour nous rendre à Copenhague, nous décidons d’y aller en train. On nous a dit qu’il était difficile de circuler au milieu des nombreux vélos et que les parkings étaient très cher. En plus, la gare de Copenhague se trouve en plein centre-ville, face au célèbre parc d’attraction, le Tivoli. Avec Google maps dans la main, je guide Lamaâ et les enfants jusqu’à Nyhavn.

Le temps est très nuageux mais au moins nous pouvons marcher à la fraîche ! Nous ne sommes pas très fan des capitales et des grandes villes en général, mais celle-ci reste à dimension humaine. Il y a beaucoup de vélos mais ils ont leur propre couloir. Par contre, nous sommes étonnés de voir autant de travaux partout ! On doit contourner des trottoirs et certains endroits sont cachés par de vilains panneaux. Bon, c’est ça les grandes villes…

Promenade en bateau à Nyhavn

Une fois arrivés au port de Nyhavn, nous sommes récompensés de notre marche. Ce petit port animé, aux maisons colorées, est tout simplement magnifique. D’ailleurs le célèbre écrivain danois, Hans Christian Andersen, y a vécut une bonne partie de sa vie. Inès s’y intéresse lorsque je lui dit que c’est lui qui a écrit « La petite Sirène » et « La reine des Neiges ».

Ce port a été aménagé au 17ème siècle, afin de faciliter le transport de marchandises au cœur de la capitale. Nous nous baladons sur le quai piétonnier et comparons les prix des bateaux qui proposent un tour sur le canal. Car quoi de mieux qu’une promenade le long des canaux, pour profiter pleinement de la douceur de ce pays. nous faisons une jolie balade pendant plus d’une heure !

La guide parle en danois et en anglais, donc pas facile à tout comprendre. En plus, Nael ne tient pas en place, il a envie de bouger et nous essayons de le calmer. Nous passons près de la statue de la petite Sirène. Nous sommes surpris de voir autant de touristes en train de la flasher, en face d’elle, sur son rocher. Si vous désirez la voir de face, elle se trouve sur le quai de Langelinie. Son sculpteur, Edvard Eriksen s’est, paraît-il, inspiré d’une ballerine et de sa femme pour la créer.

La relève de la garde à Amalienborg

Après ce tour en bateau, nous nous dirigeons vers la place d’Amalienborg. Cette place carrée regroupe 4 palais du 18ème siècle, de style baroque. Au milieu de la place se trouve la statue du roi Frederik V, monté sur son cheval. Cette oeuvre a été créée par un français, Jacques-François Saly. Nous arrivons juste au moment de la relève de la garde, qui a lieu tous les midis. On se croirait à Londres ! Les enfants sont fascinés par les gardes royaux.

Après un pique-nique au bord du canal, où nous prenons une première averse, nous nous dirigeons, toujours à pied, vers le quartier de Christiania.

Découverte du quartier alternatif Christiania

Nous aimons les endroits insolites et on peut dire que nous avons bien été servis ! Si vous voulez remonter le temps et vous retrouver dans la période hippie, cet endroit vous plaira. Ce quartier est autogéré par une communauté autonome. Dans cette ancienne base navale désaffectée, un groupe de hippies décide de créer des maisons et toute une petite ville, en 1971. Christiania possède son propre hymne national (en français : « Vous ne pouvez pas nous tuer »), sa propre monnaie, son drapeau (3 ronds jaunes qui représentent les points des 3 i de Christiania, sur un fond rouge) et ses propres règles.

Il est interdit, par exemple, d’y circuler en voiture, de courir (au risque que l’on vous prenne pour un voleur), de porter une arme ou un gilet pare-balles, de vendre des drogues dures et… de prendre des photos. J’ai réussi à en prendre 3 discrètement, mais je n’ai pas osé en prendre dans le centre de Christiania. En effet, dans Pusher Street, les stands de vente de cannabis s’enchaînent et sont tenus par des vendeurs qui camouflent leurs visages avec des bandanas.

On ne se sent pas rassurés dans cet endroit, on traverse vite la rue. Beaucoup de jeunes fument le cannabis, avec des joints énormes ! L’odeur est très forte, et on culpabilise d’avoir emmener les enfants ici. Inès veut d’ailleurs que je lui achète une sucette, qu’elle a vue sur un stand : « euh non, ma chérie, pas ces sucettes-là ! ».

Bon, en même temps, c’est l’occasion de leur parler de la drogue et de ses ravages… Nous nous éloignons donc du centre et là, nous sommes fascinés par tous ces baraquements, ornés de fresques psychédéliques. Les petits chemins sont très agréables, l’ambiance est baba cool. Heureusement, il y a beaucoup de touristes, Christiania étant l’un des lieux les plus visités à Copenhague !

Nous nous baladons au hasard des sentiers, nous croyant au beau milieu des années 70. C’est vraiment une étrange promenade ! À un moment, nous essuyons une énorme averse. Pour protéger les enfants, je rentre dans ce qui ressemble à un atelier. Lamaâ me dit de revenir, mais je ne veux pas que les filles soient trempées. Finalement nous entrons tous les cinq et sommes accueillis par un vieux peintre hippie. Il vient discuter un peu avec nous, en anglais. On regarde ses toiles… psychédéliques bien sûr. On lui achète même quelques cartes postales au moment de partir, pour le remercier.

christiania

Ce petit quartier d’environ 1 000 habitants possède d’autres commerces, comme une boulangerie, une fabrique de vélos, un cinéma, une radio, un sauna, des bars, des restaurants (végétariens) et même une crèche. Nous ressortons de là un peu déboussolés, et décidons de prendre le bus pour rejoindre la gare. Nael sera hyper calme jusqu’au soir… on espère qu’il n’a pas trop respiré d’effluves de cannabis ! Mais on vous rassure, le lendemain, il avait retrouvé son énergie légendaire !!

Si vous désirez découvrir Copenhague avec un guide, sachez qu’il existe des Free Tours en anglais ! C’est donc gratuit, mais prévoyez un petit billet de pourboire si vous avez aimé la visite.

Le musée des bateaux vikings

C’est sous une pluie battante, que nous rejoignons la ville de Roskilde. Nous avons eu beau patienter quelques jours, le soleil ne se montre toujours pas. Donc nous partons quand même visiter le musée des bateaux vikings. Le musée est gratuit pour les enfants, mais nous allons vite déchanter. Les filles se faisaient une joie de participer aux différents ateliers proposés. Mais TOUT est payant en supplément. Et c’est assez cher ! surtout si vous avez une famille nombreuse.

Donc on ne paiera qu’une seule activité pour Inès : peindre une épée de viking en bois (car le bouclier était aussi en supplément). Nous faisons le tour du musée extérieur sous la pluie. On peut voir des outils d’époque et des danois en train de retaper des drakkars. Le tour est très vite fait, l’endroit est petit.

Des touristes montent sur des drakkars avec un guide et rament pour faire un tour dans le fjord. Là aussi, il faut payer en plus du tarif d’entrée (100 couronnes par personne). C’est une activité intéressante à faire, mais vu le temps et le peu d’argent qu’il nous reste pour terminer le voyage, nous nous contentons de les regarder. La vue sur le fjord de Roskilde est magnifique !

Ce jour-là, il y a un festival viking sur le terrain du musée. L’entrée est payante (évidemment !), mais nous pouvons nous balader au milieu de personnes habillées en viking et les regarder faire de la poterie. Enfin, il y a un bâtiment où nous pouvons voir les 5 navires datant de l’an 1070, et retrouvés en 1962. Ou plutôt ce qu’il en reste ! Mais c’est assez impressionnant de se dire qu’ils ont été fabriqués il y a des centaines d’années.

Dans une autre pièce, on peut se déguiser en viking et se prendre en photo devant un décor de drakkar. Enfin, nous terminons par la salle de projection. Nous avions réservé la version en français et à l’heure dite, avec d’autres compatriotes, nous pouvons voir le documentaire sur les vikings. Nael ne tient pas en place donc Lamaâ est obligé de sortir avec lui. Par contre, les filles sont fascinées par l’histoire de ces navires marchands et de guerre.

Dans tous les cas, nous avons été déçus de ce musée dont nous avions tellement entendu parler. Peut-être aussi que le temps y était pour quelque chose… Je suis mitigée. Je pense que ça vaut le coup si on fait la sortie en mer sur un drakkar.

Et voilà, notre séjour est terminé, nous profitons une dernière fois de la maison. Et nous retournons en France, sous la pluie, tristes de devoir quitter nos nouveaux amis danois et en ayant le sentiment de ne pas être restés assez longtemps… Mais ce voyage nous a ouvert les yeux et une vie nomade nous attend désormais !

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